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lundi 25 février 2013

NOUVEAU CENTRE DE VALORISATION DES DÉCHETS



Des ressources nouvelles
Le Syndicat intercommunautaire du littoral va construire, avec le groupe Vinci, un centre de traitement et de valorisation multifilières dernier cri qui ouvrira en 2015 à Échillais.
Le futur centre d’Échillais, dont les travaux devraient commencer l’an prochain, sera entièrement cloisonné et insonorisé. (PHOTO DR)

 
Le dernier acte du futur centre multifilières de valorisation des déchets s’ouvre aujourd’hui pour le Syndicat intercommunautaire du littoral (1). Cette usine de traitement des « poubelles grises » dernier cri devrait ouvrir en 2015, à Échillais à côté de l’actuelle usine d’incinération des ordures ménagères.

Après avoir planché pendant plusieurs années sur des solutions pour être performants et autonomes, tout en répondant aux nouvelles normes du Grenelle, les élus se sont lancés. Ce sera avec le concours de Vinci, retenu sur un appel d’offres international. Certes, il en coûtera la coquette somme de 82 millions d’euros, mais la nouvelle usine est annoncée comme ultramoderne. Revalorisation maximale.

Le Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL) a hésité avec la méthanisation mais a finalement opté pour une solution mécano-biologique. La future usine recevra donc les ordures ménagères des 94 communes de la Saintonge maritime qui englobe le tiers de la population du département. Par tri mécanique, le contenu des poubelles grises sera réparti.

Les déchets organiques seront transformés en 8 335 tonnes de compost certifié haute qualité qui sera revendu aux agriculteurs. Les 2 400 tonnes de métaux ferreux et non-ferreux prendront la voie du recyclage et de la revalorisation.

Par la combustion, le reste servira à produire de l’énergie. Une partie chauffera la base aérienne à 100 % (équivalent de 3 400 foyers), alors qu’actuellement, l’usine d’Échillais ne le fait qu’à 80 %. Grâce à l’autre partie, l’usine produira de l’électricité qui assurera son autoconsommation et permettra aussi une revente à EDF (équivalent de la consommation de 11 000 foyers).

Enfin, les 16 500 tonnes de mâchefers, autrement dit les cendres des fours, trouveront une nouvelle vie en jouant le rôle de sous-couches routières. Ni bruit, ni odeur.

« Aujourd’hui, alors que le pétrole est rare et cher, les ordures ménagères constituent une ressource nouvelle », explique Henri Sanna, maire d’Échillais. En effet, « déposer les déchets en décharge n’est pas une solution à long terme », poursuit Bernard Grasset qui met en avant une maîtrise publique du traitement des déchets. Car pour l’heure, 45 % des déchets pris en charge par le SIL, partent au centre d’enfouissement de Clérac, une structure privée.

La nouvelle usine, qui devrait parfaitement s’intégrer dans le paysage, sans émettre ni odeurs, ni rejets liquides, ni bruit, malgré les fumées permanentes, traitera 85 000 tonnes de déchets ménagers et 12 000 tonnes d’encombrants issus des déchetteries. Les 850 contrôles annuels promis par les services de l’État devraient garantir un impact proche de zéro sur l’environnement.

« Outre notre meilleure performance, le coût de la collecte et du traitement ne sera pas augmenté pour les administrés », insiste Robert Chatelier, président de Sud-Charente. Au-delà du Grenelle.

Ce nouveau centre de revalorisation des déchets, qui créera 15 postes et emploiera donc 30 personnes en tout, entraînera la fermeture des deux centres de traitement des déchets actuels d’Échillais et Saint-Pierre-d’Oléron (2).

Il permettra surtout au SIL, d’envisager sereinement l’avenir sur vingt-cinq ans. C’est une façon d’anticiper l’obsolescence des deux usines actuelles, ainsi que l’augmentation des tonnages à venir du fait de la croissance démographique soutenue.

Paré de son nouveau centre multi filières, le Syndicat intercommunautaire du littoral répondra largement au Grenelle de l’environnement avec 94 % des déchets valorisés, pour 65 % préconisés. Et réduira à peau de chagrin, le stockage en centre d’enfouissement, trois fois plus taxé.

(1) Le Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL) réunit les communautés d’agglomération Royan Atlantique (Cara) et du Pays rochefortais (CAPR), ainsi que les communautés de communes de l’île d’Oléron, du bassin de Marennes, de Sud-Charente et de Gémozac-Saintonge viticole. 
(2) D’ici à 2023, le territoire du Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL) devrait voir sa population augmenter de 20 %. 

SUD OUEST Publié le 25/02/2013 Par Kharinne Charov


dimanche 10 février 2013

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