Publié le 30/04/2013 à 06h00 Par Annie Brossard SUD OUEST
Lors de l’assemblée de l’association Étaules pour Tous, le projet de ce concours a été présenté. (Photo A. B.)
Christian Desmet, président de l’association Étaules pour Tous se dit
satisfait de cette première rencontre avec les Étaulais, dimanche
après-midi.
Sur le thème de la ville
Devant
une assemblée de 60 personnes, pour la plupart de nouveaux habitants
d’Étaules, Christian Desmet a présenté son association dont le but
premier est de favoriser les rencontres entre les habitants, les
associations déjà existantes, d’échanger et donc de mieux se connaître
autour d’un café.
Premier résultat positif à noter, un concours photos/vidéos
sur le thème d’Étaules a été décidé. Toutes les informations seront
données sur le site (1).
La projection du diaporama de cartes postales
anciennes et de photos a suscité bien des commentaires. Une Étaulaise
avait même, pour cette occasion, ramené un album de cartes anciennes.
Cette rencontre animée et fort amicale, s’est tenue jusqu’à 19 heures,
verre de l’amitié à l’appui, et déjà nombre d’adhésions ont été signées.
Les rayons du soleil réchauffent enfin notre quotidien. Pour
autant la belle saison ne sera vraiment appréciée au jardin qu’avec un minimum
d’efforts. Il faut se débarrasser de la mauvaise herbe, préparer le terrain qui
accueillera nos semis en vue d’une belle récolte ou d’un jardin fleuri.
D’aucuns se diront : « Pourquoi nous parle-t-il de
jardinage ? ». Je réponds simplement que c’est une activité qui
m’enseigne beaucoup.
Elle m’apprend, dans un premier temps la tempérance, je ne
peux pas tout contrôler. J’ai effectivement été impuissant face à un hiver
qui trainait en longueur. Pour autant rien ne m’a empêché de choisir mes
graines, mes bulbes qui orneront mon jardin. Et dès que la période est devenue
plus favorable j’ai pu me mettre à la tâche. Il est vrai que ça ne me rebute
pas de me salir les mains pour retourner un carré de terrain. Et quel plaisir
de découvrir le fruit de son labeur : des groseilles juteuses, des tomates
savoureuses, des fleurs parfumées… C’est
un second enseignement, le goût du travail. Ceci dit, je ne régente pas tout
dans mon jardin. Pas de traitements chimiques, une friche sauvage, des tas de
bois… Certes je risque d’avoir quelques pucerons sur mes rosiers, quelques
orties dans mes massifs mais il est raisonnable de laisser la nature s’exprimer
au profit d’une saine biodiversité. Et quelle joie de voir de nouveau les papillons virevolter
et les oiseaux chanter. C’est une troisième leçon, savoir être humble. Enfin,
mon jardin n’aurait pu évoluer sans le concours d’amis, de connaissances qui
m’ont apporté leur conseil. C’est une autre leçon que m’enseigne le jardinage,
savoir écouter.
Cette petite digression est une façon de me présenter par le
biais de l'une de mes passions.
Nous sommes en pleine saison de récolte des asperges. C'est donc le moment d'en
profiter.
Nous sommes allés à la rencontre de Didier RENAUDIN agriculteur à la Motte au Bas.
Dans l’antiquité, l’asperge est consommée par les romains, ils l’utilisent aussi à des fins thérapeutiques et en herboristerie.
Elle est introduite en France au XV ème siècle où, comme de nombreuses autres espèces végétales, les meilleures variétés seront sélectionnées.
En 1805, la variété d’Argenteuil deviendra la plus prisée d’Europe.
Il existe douze espèces dont cinq en France, toutes comestibles mais plus ou moins amères.
C’est une plante vivace dont les rhizomes (l’ensemble du pied est communément appelé griffe) produisent des turions ou bourgeons qui sont à l’origine des tiges qui finissent dans nos assiettes. Elle peut atteindre 1 mètre à 1,5 mètre de haut, seul le pied femelle porte des fleurs jaunâtres qui donneront des fruits rouges et ronds contenant plusieurs graines.
Elle est cultivée de nos jours dans le monde entier en Amérique Latine, surtout au Chili et au Pérou qui fut longtemps le premier exportateur mondial, c’est aujourd’hui la Chine qui en produit le plus.
Elle est produite à des fins commerciales sur notre commune, à la Motte au Bas, grâce au désir de diversification de leur activité agricole par Thérèse et Didier Renaudin.
Mettez le son
Le mot du producteur :
Natif d’Étaules, j’ai repris l’activité familiale en 1985 à la Motte au Bas, petit hameau de la commune. Je cherchais une issue pour sortir de la crise que connais l’agriculture ces dernières années. J’ai alors eu l’idée de commercialiser un produit inédit sur notre presqu’île dès 2008 : l’asperge blanche. Le succès fut immédiat.
Avec mon épouse nous avons décidé d’en replanter et c’est ainsi qu’en 2012 nous sommes à la tête d’unhectare et demi et bientôt notre surface sera porté à deux hectares et demi puisque nous continuons à en replanter cette année.
Ce succès a permis la création de 4 emplois saisonniers. Ces employés sont originaires de la presqu’île et ainsi ne viennent plus grossir le rang des chômeurs pendant au moins deux mois.
Petit regret malgré tout, dans le numéro 83 de décembre 2012 de la revue Étaules Magazine, dans la rubrique intitulée au plaisir des papilles, je brillais par mon absence…
Simple maladresse ou simple oubli volontaire… ?
Et n’oubliez pas : « Les Asperges de la Presqu’île… Cueillies à la rosée du matin, dans votre assiette pour le dîner. »
Didier RENAUDIN
Asperges de la Presqu'Île - Vente à la Ferme La Motte au Bas - 17750 ÉTAULES 05 46 36 80 36 - 06 03 56 18 83 didier.renaudin@hotmail.fr
Voici quelques recettes simples à réaliser.
Si vous en connaissez
d'autres n'hésitez pas à les partager sur ce blog. Merci.
Velouté d’Asperges
Pour 6
personnes : 500 grammes de petites
asperges 50 grammes de beurre 1 cuillère à
soupe de farine 1 jaune
d’œuf 2 cuillères
à soupe de crème.
Faire cuire dans un litre et demi d’eau bouillante salée les
asperges. Les égoutter et les couper en petits tronçons.
Faire fondre le beurre et y ajouter la farine. Ajouter
l’eau de cuisson et remuer vivement. Y verser les dés d’asperges et la muscade. Pour finir,
incorporer le jaune d’œuf et la crème.
Asperges à la
Pompadour
Pour 4
personnes : 1 kilo
d’asperges 2 litres de bouillon de
poulet ou de veau 50 grammes de beurre 2 jaunes
d’œuf Jus de
citron
Faire cuire
30 minutes les asperges liées en petites bottes dans le bouillon. Les maintenir
au chaud.
Préparer la
sauce en liant le bouillon avec le beurre, les jaunes d’œufs et le jus de
citron.
Recouvrir
les asperges et servir.
Asperges vertes à la
crème
Pour 4
personnes : 1 kilo
d’asperges vertes 50 grammes de beurre 1/2 oignon 1 carotte 1 navet 3 blancs de
poireaux Poivre et
sel 8 décilitre de crème
Préparer le bouillon en faisant revenir les légumes émincés
dans le beurre. Mouiller avec un demi-litre d’eau. Saler et poivrer. Cuire une
demi-heure. Filtrer le bouillon. Ajouter la crème et remettre à feux doux
jusqu’à obtention d’une consistance crémeuse.
Mettre à cuire les asperges vertes 20 minutes dans cette
préparation (les asperges vertes demandent moins de cuisson que l’asperge
blanche). Saler et poivrer si nécessaire. Servir.
Gratin d’asperges
Pour 6
personnes : 2 kilos
d’asperges 60 grammes de beurre 25 décilitres de
crème Gruyère râpé
Nettoyer les asperges et les détailler en tronçons de 5 cm. Dans une sauteuse, les
faire revenir dans le beurre à feux doux. Remuer souvent mais délicatement.
Couvrir et cuire pendant 25 minutes.
Disposer les asperges dans un plat allant au four et napper de crème. Ajouter des noisettes de beurre et le fromage
râpé. Mettre au four préalablement chauffé et en position grill.
Une autre possibilité
de gratin est de cuire les asperges dans de l’eau salée puis les recouvrir de
sauce Mornay et de griller au four.
Le total des budgets primitifs pour l’année 2013 s’élève à 122,6 millions.
Près de 26 millions pour la gestion des déchets en 2013. (photo archives « SO »)
On
le savait déjà avec le débat d’orientation budgétaire du 18 janvier,
cela a été confirmé hier matin avec le vote du budget : il n’y aura pas
de fantaisies en 2013 à la Communauté d’agglomération de Royan
Atlantique (Cara). « Budget de rigueur et un taux d’endettement
raisonnable », a rappelé le président Jean-Pierre Tallieu, les finances pour 2013 ayant été calculées au plus juste en attendant des jours (que l’on espère) meilleurs…
La
Communauté d’agglo va donc disposer d’un budget global (investissement
et fonctionnement, recettes réelles) de 122,6 millions d’euros pour
l’année 2013 avec notamment 50,3 millions pour le budget principal, 34,4
millions pour l’assainissement, près de 26 millions pour la gestion des
déchets. Le reste (soit environ 12 millions) concerne les différentes
zones d’activités, la Zac d’Arvert, les bâtiments économiques, les
transports (pour 6,2 millions), le logement social et l’hippodrome de la
Côte de Beauté (1,85 million). Ce budget qui n’a appelé que des petites
précisions de la part de Didier Simonnet puis de Jacques Guiard, tous les deux délégués de Royan, a été voté à l’unanimité après une lecture très minutieuse du rapporteur Vincent Barraud.
Subventions reconduites
Dans
ce budget primitif figurent notamment les subventions qui seront
versées aux associations caritatives, aux centres socioculturels et aux
structures d’insertion. Pas de surprise là non plus, les subventions
n’ont pas été augmentées et ont été reconduites aux mêmes montants qu’en
2012 et même 2011. C’est ainsi que le Secours populaire va bénéficier
de 3 900 €, le Secours catholique de 1 300, la délégation de Royan de la
Croix rouge 1 700, le Collectif caritatif de La Tremblade 2 700 et les
Restos du cœur de 500 €.
Les
centres socioculturels de Royan, du canton de Cozes et celui de
Saint-Sulpice-de-Royan vont recevoir chacun 25 000 €. L’aide aux postes
d’insertion sera de 120 000 € pour Initiative emploi du Pays royannais,
15 000 € - soit un peu moins que l’an dernier - pour Blan’Cass et 48 000
€ pour Trajectoire.